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Le blog de Mimi Simonne
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31 janvier 2012

Un roman français

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Encore une plongée au cœur de l’identité.

La quête de soi, le retour aux sources, sont, on le dirait bien, les thématiques de la plupart des livres que je lis en ce moment. Ou peut-être une thématique à la mode dans la littérature française ? (cf Mauvaise fille)

En tous cas, pour la beigbederphobe que j’étais, je dois avouer qu’Un roman français m’a littéralement fait virer de bord. Et finalement, je crois que ce que fait de mieux cet auteur, c’est parler de lui. Je crois que c’est ce que font de mieux pas mal d’auteurs, d’ailleurs.

Des nombreux extraits qui m’ont parlé droit au cœur, je retiendrais celui-ci, qui s’ajuste si parfaitement à mon propre ressenti :

« Il est difficile de se remettre d’une enfance malheureuse. Mais il peut être impossible de se remettre d'une enfance protégée. »

Je passe mon temps à essayer de rendre ma vie d’adulte aussi belle que ce à quoi ressemblait mon enfance. Peine perdue ? Je n’espère pas…


Dans sa longue description de sa famille, l’auteur dresse les portraits très touchants de ses parents, de leur rencontre, de leurs épreuves, de leur séparation… De ces deux êtres si éloignés, tant moralement que géographiquement, il dresse la liste des parcelles d’identité reçues en héritage.

Comme nous sommes tous le fruit de deux arbres différents, je me suis aussi prêtée à l’exercice de l’inventaire parental :

Ce que je tiens de ma mère :

- Ma peau parsemée de taches de rousseur

- La taille de mes soutien-gorge

- Le sens de l’organisation

- Ne pas utiliser les expressions à bon escient

- L’impatience en cuisine

- Le sens de la famille

- Le goût du voyage

- Être optimiste

- L’amour de la lecture

 

Ce que je tiens de mon père :

- Ma taille

- La forme de ma bouche

- L’envie de plaire

- Détester aller au cinéma toute seule

- L’impatience dans la vie

- Les pulsions de solitude

- Le goût du voyage

- Être pessimiste

- L’amour de l’écriture

Je vous conseille de faire de même. Car on trouve difficilement des défauts à ses parents. Non seulement ça nous fait les aimer un peu plus, mais ça fait aussi nous détester beaucoup moins.

 

Le pitch :

« C’est l’histoire d’un garçon mélancolique parce qu’il a grandi dans un pays suicidé, élevé par des parents déprimés par l’échec de leur mariage. »

Vous l'avez lu ? Vous avez aimé ?

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